Des antioxydants à partir des déchets lignocellulosiques

Des chercheurs espagnols, de l’Université Vigo, ont réalisé une étude portant sur la production des antioxydants par autohydrolyse non isotherme. Utilisés comme additifs dans les produits alimentaires, ces antioxydants ont été produits en valorisant les épis de maïs, les coquilles d’amandes, les résidus du bois d’eucalyptus et les déchets du raisin.

Les échantillons des différentes matières premières ont été traités, avec de l’eau, dans des réacteurs discontinus, sous des conditions non isothermes. La température maximale atteinte est de 200 à 240°C et le rapport massique liquide/solide est de 8/1. Après avoir réalisé l’extraction des phases aqueuses en utilisant comme solvant l'acétate d'éthyle, les extraits ont été analysés pour déterminer l’activité antioxydante et la composition phénolique. Les résultats des analyses ont montré que les extraits issus des déchets du raisin ont une teneur élevée en phénol qui atteint 60 à 75%. En outre, les extraits des différentes matières premières contiennent les acides phénoliques, les aldéhydes et les flavonoïdes. Ainsi, ils sont comparables à ceux synthétisés et peuvent être utilisés comme des agents antioxydants.

Pour en savoir plus

www.uvigo.es