La paille du blé : une nouvelle piste pour le bioéthanol

Une étude menée par des chercheurs du Centre national de recherche sur l'utilisation agricole (NCAUR), à Peoria dans l'Illinois, a montré que la paille du blé présente un grand potentiel pour produire l’éthanol cellulosique.

En effet, Il a été mis en évidence qu'un prétraitement de ce type de résidus végétaux avec des peroxydes alcalins, suivi d'une hydrolyse enzymatique, permettrait de libérer et de fermenter la quasi-totalité des sucres de la plante. Appelé "saccharification enzymatique", ce procédé permettrait, même, de libérer les sucres de la paroi cellulaire.Les scientifiques du NCAUR ont, également, démontré qu'un prétraitement de la paille de blé avec de la chaux donnerait un bon rendement, de l'ordre de 314 litres d'éthanol par tonne de blé.En ce qui concerne la fermentation, une souche bactérienne d'Escherichia coli a été privilégiée par rapport aux levures utilisées habituellement. En effet, les levures ne sont pas capables de fermenter la totalité des sucres libérés par la biomasse cellulosique, notamment les sucres contenus dans les parois cellulaires (la cellulose et l'hémicellulose), ce qui influence, par conséquent, le rendement de la fermentation.

Pour en savoir plus

www.ars.usda.gov