Younes Machrafi, chercheur au département de phytologie de l’Université Laval (Canada), a découvert que les résidus issus du recyclage du papier (résidus d’encre et fibres ressemblant à un papier mâché grisâtre) peuvent être utilisés contre les auvaises herbes tels que le chénopode, l’amarante et la moutarde sauvage.
En les utilisant en début de saison, il est possible de réduire de 50 à 80 % la présence de mauvaises herbes, selon les doses utilisées.
Ces résidus du papier privent les mauvaises herbes de l’azote nécessaire à leur croissance : en effet les bactéries du sol utilisent ces résidus pour se nourrir en carbone et, ainsi, métabolisent frénétiquement le carbone et l’azote minéral disponibles dans la terre. Les plantes n’ont alors plus d’azote pour croître.
Mais « le soja ne souffre pas de cette situation, car comme toutes les légumineuses, il est en mesure d’utiliser l’azote de l’air », explique Younes Machrafi. Toutefois, les résidus n’ont pas le même effet sur les mauvaises herbes vivaces, comme le chiendent, car ces plantes possèdent des rhizomes où elles stockent des nutriments. C’est ainsi qu’elles arrivent à pousser même en l’absence d’azote.
Il est à noter que le chercheur a vérifié l’existence de produits toxiques ou de métaux lourds susceptibles de nuire aux plantes. Les traces trouvées étaient largement sous les seuils de toxicité acceptables. Ainsi, les résidus du papier nourrissent le sol et sa capacité de rétention de l’eau et permettent une meilleure croissance du soya.
Contact :Younes Machrafi, Université Laval,
E-mail :
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Lun | Mar | Mer | Jeu | Ven | Sam | Dim |
---|---|---|---|---|---|---|
1
|
2
|
3
| ||||
4
|
5
|
6
|
7
|
8
|
9
|
10
|
11
|
12
|
13
|
14
|
15
|
16
|
17
|
18
|
19
|
20
|
21
|
22
|
23
|
24
|
25
|
26
|
27
|
28
|
29
|
30
|