Des chercheurs de l’Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) et de l’Université Paul Sabatier de Toulouse ont reconstruit en laboratoire les conditions d’évolution d’une bactérie pathogène « Ralstonia solanacearum ». Cette dernière présente une menace importante pour les cultures maraichères.
Afin d’identifier les bases génétiques de l’évolution adaptative de cette bactérie à de nouveaux hôtes, l’équipe toulousaine a cultivé la bactérie dans des environnements différents. Certains sont sensibles à la bactérie (la tomate, l’aubergine et le géranium) d’autres sont dits tolérants (le chou et le haricot). Les expériences menées consistaient à maintenir R. solanacearum sur chacune des espèces, pendant au moins 300 générations bactériennes par des passages successifs d’une plante malade vers une plante saine. De nouvelles souches adaptées expérimentalement aux espèces végétales étudiées ont été obtenus. Le séquençage des génomes de 9 souches adaptées (3 à la tomate et 6 au haricot) révèle plusieurs modifications du génome en comparaison avec celui de la souche utilisée en début d’expérience. Ainsi, plusieurs souches présentaient des mutations au niveau d’un même gène « efpR ». Selon les chercheurs, ce gène joue un rôle primordial dans la multiplication deR. solanacearumdans la plante hôte.
Par ailleurs, l’équipe mène désormais de nouveaux travaux de recherche afin de comprendre la fonction de ce nouveau gène dans le processus adaptatif de la bactérie.
Pour en savoir plus
Lun | Mar | Mer | Jeu | Ven | Sam | Dim |
---|---|---|---|---|---|---|
1
|
2
|
3
| ||||
4
|
5
|
6
|
7
|
8
|
9
|
10
|
11
|
12
|
13
|
14
|
15
|
16
|
17
|
18
|
19
|
20
|
21
|
22
|
23
|
24
|
25
|
26
|
27
|
28
|
29
|
30
|