Des chercheurs de l’Institut national de la recherche agronomique de Toulouse ont démontré, in vivo, que la consommation des viandes transformées est directement associée au risque du cancer colorectal.
En revanche, l’étude expérimentale conclue qu’une modification dans le processus de transformation de la viande pourrait diminuer ce risque.
Conduite sur une population de 344 rats, cette expérimentation évalue l’effet de quatre facteurs liés au processus de fabrication des charcuteries sur la probabilité de contracter un cancer colorectal, à savoir : la richesse en hème (molécule qui donne sa pigmentation rouge à la viande), la cuisson, l’ajout de nitrites et l’oxydation du produit.
Les résultats de l’étude établissent l’implication directe et simultanée des 4 facteurs étudiés sur l’augmentation des lésions pré-tumorales au niveau du côlon.
En effet, lors du processus de fabrication des charcuteries, les nitrites transforment l’hème en un composé hème-Nitrosyl. Celui-ci serait responsable de la formation d’agents cancérigènes (des peroxydes et des composés N-Nitrosés) sous l’effet de l’oxygène et de la température.
Par ailleurs, l’étude démontre que l’ajout d’agents antioxydants ou d’inhibiteurs, tels que le α-tocophérol ou le calcium carbonate, permet de normaliser, significativement, le taux des biomarqueurs du cancer du colon, aussi bien chez la population de rat étudié que chez 17 volontaires humains.
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