La brazzéine et la saccharine : mécanisme de perception du goût

L’Agence Nationale de la Recherche (ANR- France) a financé un nouveau projet nommée SWEETPROT.

Ce projet implique des chercheurs du Deutsches Insitut für Ernarungforschung de Postdam et du Centre des sciences du goût et de l'alimentation de Dijon. Pour une durée de trois ans,  SWEETPROT est labellisé par Vitagora, le grand pôle de compétitivité agroalimentaire Goût-Nutrition-Santé.

L’objectif  principal de ce projet est de mieux comprendre le rôle de T1R2 et de T1R3, deux sous unités qui forment le récepteur du goût sucré de deux molécules : la saccharine (édulcorant de synthèse) et la brazzéine (édulcorant protéique naturel).

Les  chercheurs français vont fabriquer la brazzéine, en utilisant la levure Pichia pastoris, afin de produire les gènes codant des deux sous unités, T1R2 et T1R3. Ainsi, des mutants seront produits pour étudier leur impact sur le goût.  Quant aux chercheurs allemands, ils vont développer des tests cellulaires, à l’aide d’un robot, pour mettre au point des doses réponses pour  la brazzéine et la saccharine.

Par ailleurs, ce projet encouragera la voie de l’évolution des édulcorants naturels, sachant que le marché de ces derniers s’élève à 1,4 milliard d’euros par an, avec une production de 1,72 million de tonnes par an.

Pour en savoir plus

www.agence-nationale-recherche.fr

www.vitagora.com